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La Souscription de parts de SCPI de rendement est un sujet qu’il faut traiter avec beaucoup d’attention. La manière dont on investit même dans la pierre papier permet de tirer profit des avantages spécifiques qui lui sont liés. Il est vrai que peu de gens en parlent et que cet élément est souvent considéré comme accessoire dans le processus d’investissement.

Et pourtant, il est primordial dans le choix même de la SCPI. Avant d’investir dans les SCPI de rendement en France en 2024, il est donc indispensable de retenir certains points essentiels et définir les moyens d’investissement les plus adaptés à son profil et ses objectifs patrimoniaux.

La souscription de parts de SCPI de rendement en France : comment faire

Le tarif du ticket d’entrée est l’un des avantages majeurs d’un investissement en SCPI. Le budget accordé à l’accès à ces supports de placement est souvent réduit si bien que la plupart des personnes qui veulent investir se laissent entraîner facilement par cette unique motivation sans faire un effort de réflexion.

Il faut pourtant rappeler que cette primo-étape peut être une source de bénéfice considérable si l’investissement a fait l’objet d’une analyse approfondie et les objectifs d’investissements ont été clairement définis au départ.  Car autant dire que l’efficacité du projet s’apprécie sur toutes les étapes de l’investissement et pas uniquement sur la durée.

En partant sur de bonnes bases, on peut tabler sur de meilleures performances au fur et à mesure du processus. À cet effet, il est important de bien choisir la modalité de souscription qui correspond le mieux à ses capacités et ses besoins.

Investir au comptant ou à crédit

Lorsqu’on dispose de liquidités importantes, il n’y a pas mieux que de réaliser son achat de parts de SCPI de rendement au comptant, c’est-à-dire qu’on s’acquitte de l’intégralité du montant de souscription au départ. Cela permet de disposer immédiatement de ses revenus et de se délester de tout remboursement de prêt à la banque.

L’inconvénient est qu’il faut une épargne considérable si on souhaite regrouper plusieurs SCPI à la fois ou acquérir plusieurs parts de SCPI. Et il faut prévoir un prélèvement d’impôts sur les dividendes dans l’année suivant la souscription. Mais cela reste en général un moyen simple et rapide pour investir sereinement dans les SCPI de rendement en France.

En revanche, le recours au crédit est presque toujours une source d’inquiétude pour les investisseurs. Dans un contexte de taux historiquement bas, beaucoup optent pour un financement par emprunt. Mais si on suppose que la remontée brutale des taux ait vraiment lieu, les investisseurs risquent de voir leur budget se décupler. Le poids de la dette va donc mettre une pression monstre sur un bon nombre d’actionnaires de SCPI françaises. Les conséquences pourraient prendre une ampleur inattendue.

Quoi qu’il en soit, le financement à crédit reste toujours la meilleure alternative pour avoir accès aux SCPI. Il s’adresse en particulier aux investisseurs qui ne disposent pas de fonds immédiatement disponibles. Son fonctionnement offre également de nombreux avantages.

Les intérêts d’emprunt sont financés par les revenus de la société civile. Dans l’hypothèse où les taux faibles perdurent, il est possible de dégager une marche bénéficiaire entre rendement des SCPI (actuellement à 4,63%) et taux d’intérêt. Toujours dans cette optique, l’ajout des charges d’emprunt aux revenus imposables permet de faire bénéficier d’un effet de levier financier et fiscal, notamment pour les contribuables fortement fiscalisés.

Achat de parts de SCPI en nue-propriété

L’achat de parts de SCPI en nue-propriété est une autre possibilité donnée aux épargnants. Cette option permet d’accéder à l’immobilier d’entreprise avec une mise de départ faible. Le principe étant d’acquérir la nue-propriété, le prix d’acquisition des parts est d’autant réduit (décote allant jusqu’à 35% pour un démembrement de 10 ans). Fiscalement, il est également très bénéfique, car durant la période de démembrement, le contribuable ne perçoit aucun revenu et ne paie donc pas d’impôt.

De même, les parts détenues en nue-propriété ne sont pas soumises à l’ISF. Lorsque le démembrement arrive à son terme, le nu-propriétaire acquiert la pleine propriété des parts, en perçoit les revenus (boostés par l’exemption fiscale) ou la plus-value issue de la cession.